Le gouvernement est actuellement en train de réfléchir à un nouveau dispositif à destination des jeunes entre 16 et 25 ans, le « revenu d’engagement ». Celui-ci permettra notamment de bénéficier d’une allocation, ainsi qu’un accompagnement sur le chemin de l’emploi. Si l’essentiel sera communiqué dès la rentrée 2021, voici en quelques mots, ce qu’on peut déjà communiquer sur ce dispositif "fondé sur une logique de devoirs et de droits ».
Le 12 juillet dernier le président de la république annonçait la mise en place prochainement d’une allocation financière et un accompagnement professionnel pour les jeunes. Appelé « revenu d’engagement », puisqu’en contrepartie les bénéficiaires de l’aide devront s’engager à suivre un parcours d’insertion. Un "engagement réciproque entre les acteurs du service public de l'emploi et les jeunes, des droits et des devoirs".
Le revenu d'engagement s'adresse aux jeunes âgés de 16 à 25 ans qui ne sont "ni en emploi, ni en études ni en formation", ce qui représente pas moins d'1 million de français. En plus de percevoir une allocation de 497 euros maximum par mois, chaque jeune pourra profiter d'un accompagnement individualisé, "adapté à ses difficultés" souligne la Ministre du Travail.
Le gouvernement a toujours préféré ce principe d'une allocation contre un engagement à suivre un parcours d'insertion vers une formation ou un emploi au "RSA jeunes" sans conditions. "Ce qu'on doit d'abord aux jeunes, c'est de les accompagner dans un projet professionnel. On ne se contente pas de donner une allocution", expliquait Elisabeth Borne au journal l’Étudiant.
Plus accessible que la Garantie jeunes, le "revenu d'engagement" devra répondre à cet énorme défi. "La situation on l’a bien en tête", confesse encore Elisabeth Borne : "En France on est quasiment au double de jeunes ni en emploi ni en formation par rapport à l’Allemagne". Malgré les bons résultats du plan "1 jeune, 1 solution" lancé il y a un an pour limiter la hausse du chômage des jeunes, 1,1 à 1,2 million de personnes de 16 à 29 ans se trouvent toujours en situation précaire.