Vous êtes en mission d’intérim, et vous ressentez une fatigue persistante, des douleurs ou une baisse de moral ? Vous n’êtes pas seul : ces signaux ne doivent pas être ignorés. Cet article vous aide à savoir à qui vous adresser, pourquoi c’est important, et comment agir pour préserver votre bien‑être pendant votre mission.
Pourquoi ces « alertes » apparaissent ?
Le travail temporaire présente certains défis : nouveau lieu, équipe différente, rythme parfois soutenu, horaires atypiques…Le rythme d’adaptation est rapide et la nouveauté permanente. De plus, selon le type de mission, les horaires, les déplacements et les conditions peuvent fatiguer plus vite qu’attendu.
Ainsi, dès que vous remarquez :
- un manque d’énergie, des troubles du sommeil ou des douleurs physiques persistantes ;
- une baisse de motivation, des difficultés de concentration ou un moral en berne ;
il est temps d’agir.
À qui en parler ?
1. Votre agence d’intérim
Puisque vous êtes placé en mission via votre agence, elle est votre interlocutrice naturelle.
- Elle assure votre accompagnement, y compris sur l’aspect « bien‑être ».
- Vous pouvez lui faire part de vos ressentis : inquiétude liée à la charge, difficulté d’adaptation, douleurs ou fatigue.
- Elle peut vous proposer des solutions : aménagement de mission, interlocuteur dédié, ou réévaluation du poste.
2. Le médecin du travail ou le service de santé au travail
Même avant une difficulté très forte, ce professionnel est un référent santé au travail.
- Vous pouvez le consulter pour parler d’un mal‑être lié à votre travail.
- Il peut proposer un aménagement, alerter sur des conditions trop pénibles, ou orienter vers des spécialistes.
- C’est confidentiel et vise à protéger votre santé.
3. Vos proches et un professionnel d’écoute
Votre entourage (famille, amis) peut être un relais utile pour exprimer ce que vous ressentez.
En complément, il existe des services spécialisés comme le FASTT (Fonds d’action sociale du travail temporaire), qui propose un service d’écoute et d’accompagnement exclusivement pour les intérimaires.
Un signalement précoce permet d’éviter que la situation ne s’aggrave.
Que dire et comment aborder la situation ?
Voici quelques repères pour exprimer votre mal‑être de façon constructive :
- Préparez votre réflexion : notez vos ressentis, les moments où la fatigue ou le moral baissent, les zones de douleurs ou de stress.
- Soyez factuel auprès de votre interlocuteur : « Je remarque que je suis très épuisé après mes journées, je dors mal, j’ai des douleurs dans le dos, et ma motivation a baissé. »
- Proposez ou demandez des pistes : par exemple : « Serait‑il possible de revoir les horaires / les pauses / le rythme ? »
- Restez ouvert à l’échange : votre agence ou le médecin du travail peut suggérer une amélioration ou un changement de poste.
Que se passe-t-il ensuite ?
Votre agence ou l’entreprise utilisatrice peut mettre en place des aménagements de mission adaptés à votre situation : ajustement du rythme, adaptation des tâches ou des horaires, par exemple.
Le médecin du travail peut également recommander un suivi spécifique, un arrêt temporaire ou une adaptation de poste, selon ses observations.
En cas de situation plus grave (comme un épuisement professionnel ou des troubles psychologiques), il est aussi possible de faire reconnaître la maladie comme étant liée au travail.
Au travail, fatigue, douleurs ou moral en baisse ne doivent pas être pris à la légère. Ces signaux méritent votre attention et celle de vos interlocuteurs.
Ne restez pas seul : votre agence, le médecin du travail ou un service d’écoute sont là pour vous écouter et vous soutenir.
Chez Fidérim, nous sommes à vos côtés, à chaque étape de votre parcours. Si vous traversez une période difficile, contactez dès aujourd’hui votre consultant Fidérim pour faire le point sur votre mission, vos conditions de travail et vos besoins.